L’objectif principal d’un audit est d’analyser les risques que présente un immeuble, afin d'assurer, par des propositions concrètes d’actions et travaux, que chaque logement soit le mieux possible protégé des logements voisins et des locaux à risques (caves, garages, locaux à poubelles etc.), de manière à ce que ses occupants puissent, en cas d’incendie, y demeurer en sécurité, le plus longtemps possible. L’audit doit aussi permettre d’isoler et protéger les dégagements (circulations communes, cages d’escalier etc.) par rapport aux locaux à risques qui communiquent avec elles, de manière à diminuer les risques de propagation d’un feu et des fumées, faciliter l’accès aux secours et, en cas de nécessité impérieuse, permettre une évacuation du bâtiment.
L’obligation faite par la loi du 9 mars 2010 d’installer, d’ici le 8 mars 2015, dans chaque logement, au moins un détecteur de fumée améliore considérablement la sécurité des résidents. Le but est de signaler le plus rapidement possible un feu qui se déclare dans un logement, afin de permettre aux occupants d’y faire face et de réagir de la meilleure des manières ! Mais ces détecteurs n’empêchent en rien une propagation d’un feu dans les communs, voire entre deux ou plusieurs logements. Il ne faut pas confondre une protection interne à un logement avec la mise en sécurité globale d’un immeuble. En clair, si ma cage d’escalier est enfumée ou que le feu s’y propage et attaque la porte palière de mon logement, le détecteur que j’ai installé dans mon appartement ne me servira à rien !
Il n’y a pas de règle figée, mais ce sont essentiellement les immeubles collectifs anciens, construits avant 1987 qui sont susceptibles de présenter le plus de risques pour leurs occupants. Bien entendu, les immeubles très anciens, à l’exemple de ceux qui existent dans nos centres urbains (haussmanniens etc.) entrent dans la catégorie, d’autant qu’ils comportent parfois, en rez-de-chaussée, des établissements recevant du public ou lieux de travail.
Tout résidant, propriétaire ou locataire peut en prendre l’initiative, en saisissant le conseil syndical ou l’association des copropriétaires, s’il estime avoir un doute sur le niveau de sécurité de l’immeuble dans lequel il vit. Dès lors, la question peut être inscrite à l’ordre du jour d’une assemblée générale, par le syndic ou le gestionnaire de la copropriété. En général, celui-ci sollicite des spécialistes tels que Défifeu afin d’obtenir une offre de prix. La décision finale appartient aux copropriétaires.
Défifeu est un bureau d’ingénierie de sécurité incendie spécialisé dans la sécurité des immeubles d’habitation anciens. Sa réputation repose en grande partie dans sa capacité de s’adapter à toutes les situations et à informer d’une manière professionnelle toute personne qui aurait un doute ou une inquiétude sur les dangers auxquels il est exposé dans son immeuble. Nous conseillons quotidiennement et gratuitement des locataires ou propriétaires, en vue de les accompagner vers une démarche globale cohérente permettant d’améliorer leur sécurité incendie.
La responsabilité appartient toujours au propriétaire, respectivement à la copropriété. Un syndic ou gestionnaire de patrimoine n’a qu’un devoir de conseil. Mais faut-il encore qu’il l’assume ! Dans le cas d’un incendie qui prendrait, dans un immeuble, des proportions dramatiques, la responsabilité pénale de la copropriété, voire des responsables eux-mêmes, peut être engagée. De récents exemples en témoignent. C’est très simple à comprendre ! Un audit de sécurité n’est pas une obligation, dans un immeuble d’habitation. Ce qui est en revanche obligatoire, c’est d'assurer la sécurité des personnes. Le conseil d’une entreprise spécialisée en expertise incendie telle que Défifeu permet, à travers une analyse et une évaluation professionnelle des risques, d’envisager des actions précises et ciblées, là où cela est nécessaire, sans pour autant vouloir amener un bâtiment à un niveau de sécurité conforme aux constructions neuves. Tel n’est pas du tout l’objectif !
Il y a deux attitudes envisageables. La première consiste à ne pas vouloir connaitre les risques, par conséquent de ne pas être en situation de devoir y faire face. C’est un peu comme un malade qui préfère ne pas consulter son médecin, de peur d’avoir de mauvaises surprises ! C’est la plus simple, mais certainement pas la plus responsable, ni la plus courageuse ! Une attitude plus responsable consiste à prendre le problème à bras le corps. Un audit de sécurité incendie n’est pas un couperet qui tombe, avec des conséquences financières impossibles à assumer. Défifeu accompagne la copropriété en proposant des actions tenant compte des contraintes techniques et financières des propriétaires. Nous estimons qu’il est préférable de connaître les risques, afin de les diminuer avec méthode, selon une programmation de travaux progressive et pluriannuelle, décidée en fonction du caractère d’urgence des actions nécessaires, sans perdre de vue la capacité financière de la copropriété. D’autant que certaines actions, bien ciblées, ne coûtent pas forcément cher, mais permettent, à ceux qui ont compris leur utilité, de franchir très rapidement un pas important vers la mise en sécurité d’un immeuble.
Prévention des risques d'incendie et d'explosion. Mises en sécurité et conformité. Recherche de causes et circonstances, suite à incendie. Diagnostic technique global (DTG) Devis gratuit, sans engagement.
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En tant que propriétaire, vous pouvez aussi nous demander directement un devis gratuit pour un audit de sécurité incendie de l'immeuble qui vous concerne. Cette prise de contact vous permettra d’avoir une première idée du coût d’une étude ainsi qu'un exemple d'audit réalisé dans un bâtiment similaire au vôtre.
Si vous êtes résident d'un logement, l'offre pourra appuyer, si nécessaire, votre démarche auprès du propriétaire ou de la copropriété.
Si vous êtes syndic ou gestionnaire de patrimoine, vous pourrez exercer concrètement votre devoir de conseil.
Vous réaliserez ainsi la première démarche vous permettant de faire face à vos responsabilités !
Nous lire aussi dans FACE AU RISQUE n°494 (juillet 2013) et PREVENTIQUE n°137 (2014).